L’affaire Sibel Edmonds... Qui s’en soucie de ce côté de l’Atlantique? Et pourtant... (un article de Marcel Dehaeseleer)
Connaissez-vous Sibel Edmonds ? Cette femme courageuse, véritable héroïne nationale aux Etats-Unis, s’oppose seule à l’administration Bush. Son combat a fait l’objet d’un documentaire intitulé Kill The Messenger - Une femme à abattre diffusé sur Canal+ France et BeTV (C+ belge). Vu l’audience"confidentielle" des médias (cryptés) précités il y a fort à parier que seuls les affranchis - des dysfonctionnements des enquêtes relatives au 9/11 - connaissent Sibel Edmonds. Une partie du quartier général du FBI a été à plusieurs reprises accusée d’avoir fait obstruction à certaines enquêtes, et ce, tant avant qu’après les attentats du 11 septembre 2001. Le cas qui nous intéresse concerne un événement post 11 septembre 2001, il s’agit de l’affaire Sibel Edmonds
Récemment j’ai été contacté par un membre du personnel de l’OTAN à Bruxelles, celui-ci m’a remis des documents officiels attestant que le couple Dickerson, impliqué dans l’affaire Edmonds, a échappé aux enquêtes du FBI grâce à la complicité des plus hautes instances officielles. Les Dickerson n’ont pas été inquiétés par la justice de leur pays, ils ont durant plus ou moins trois ans étés hébergés en Belgique, à Bruxelles, dans le cadre d’une mission à l’OTAN.La fuite orchestrée des Dickerson constitue une indication supplémentaire de la volonté délibérée de dissimulation de preuves de la part d’une des officiels en charge de faire toute la clarté sur les sinistres attentats du 11 septembre 2001.
L’affaire Sibel Edmonds dans les grandes lignes
Une partie du quartier général du FBI a été à plusieurs reprises accusée d’avoir fait obstruction à certaines enquêtes, et ce, tant avant qu’après les attentats du 11 septembre 2001. Le cas qui nous intéresse concerne un événement post 11 septembre 2001, il s’agit de l’affaireSibel Edmonds une jeune femme américaine d’origine turque.
Sibel Edmonds a été engagée par le FBI en tant que traductrice. Suite aux attentats du 11 septembre, il y avait un arriéré colossal de documents en langue arabe en souffrance de traduction. Sibel Edmonds, et d’autres, furent dès lors engagés pour cette tâche. Sibel avait comme collègue directe une certaine Melek Can Dickerson, engagée à la même période qu’elle.
Sibel ne tarda pas à constater que Melek Can Dickerson avait tendance à systématiquement traduire de manière incorrecte et/ou incomplète des documents relatifs à un organisme étranger pour lequel elle avait travaillé par le passé (American Turkish Council). Melek Can Dickerson avait également l’habitude d’estampiller frauduleusement comme"non relevant" (non pertinent) certains autres documents. Selon Sibel, Melek était encore contractuelle pour cet organisme et officiait donc au sein du FBI en tant qu’espionne pour l’organisation en question. Melek, avec l’aide de son mari, le major Douglas D. Dickerson, tentèrent d’ailleurs de "retourner" (recruter - en termes d’espionnage) Sibel Edmonds afin qu’elle aussi participe à ce travail de destruction/détournement de preuves. En d’autres termes, d’enrôler Sibel Edmonds au sein de l’ATC, la corrompre pour éventuellement faire du contre-espionnage !
Sibel Edmonds a aussitôt fait part à sa hiérarchie des agissements suspects du couple Dickerson. Contre toute attente sa hiérarchie fera la sourde oreille. Sibel n’en démord pas et fait part de ces faits au Département de la Justice, initiative suite à laquelle elle sera licenciée sur-le-champ !
Sibel Edmonds entame un combat pour faire entendre sa voix et faire valoir ses droits. L’Attorney general John Ashcroft demandera à la Cour de rejeter la plainte d’Edmonds pour raison de "sécurité nationale" et invoquera la protection de "Secrets d’Etat" pour que soit imposée à Sibel une "ordonnance de bâillon juridique". Cette mesure rarissime empêche Sibel de s’exprimer sur la période durant laquelle elle a travaillé comme linguiste pour le FBI.
Melek Can Dickerson, quant à elle, continua son travail de "nettoyage", et ce, avec l’aide de son superviseur Mike Feghali. À eux deux, ils détourneront des centaines de documents estampillés top-secret. Tous ces faits sont confirmés et ont été portés à la connaissance du FBI, Melek Can Dickerson gardera cependant son accréditation top-secret ("Habilitation à la Sécurité" - terme employé pour un/une linguiste) et continuera sa sombre besogne de destruction de preuves.
Sibel Edmonds a été entendue à huis clos durant trois heures et demie par la Commission sur le 9/11. Le compte-rendu de la Commission ne fera mention d’aucune déclaration de Sibel Edmonds.
Quatre ans après les révélations de Sibel Edmonds sur Melek Can Dickerson, celles-ci sont enfin confirmées par le Congrès des Etats-Unis et en partie relayées par la presse. Sibel, quant à elle, est aujourd’hui encore sous le coup de "l’ordonnance de bâillon juridique". En 2002 le couple Dickerson, faisant l’objet d’enquêtes de la part du FBI, a précipitamment quitté les Etats-Unis. Aucunes suites/poursuites judiciaires ou recherches soutenues à leur encontre ne semblent se profiler à l’horizon. Le "cas" Sibel Edmonds a fait l’objet d’un documentaire diffusé sur Canal + et BeTV, ce documentaire est le fruit du travail de deux journalistes d’investigation français, Mathieu Verboud et Jean-Pierre Viallet. Vous trouverez un lien vers le synopsis de ce documentaire (format Adobe® pdf) ci-après :
- EXCLUSIF : 11 septembre 2007 - |
Pour les rares personnes qui ont suivi la tournure des événements, le couple Dickerson semblait avoir pris la poudre d’escampette, tapis dans un endroit loin de toute agitation médiatique, profitant d’une retraite paisible bien méritée? Bien au contraire ! Un membre du Personnel de l’OTAN à Bruxelles, suite au visionnage du fameux documentaire, s’est manifesté pour clarifier la situation des Dickerson, pas encore retraités comme le veut la croyance populaire ! Soucieux de garder l’anonymat pour des raisons évidentes, il vous relate, ci-dessous, les faits précis qui se sont déroulés dans cette période cruciale d’avril à septembre 2002. Ces faits ne sont pas le fruit d’élucubrations fantaisistes, mais sont basés sur des documents officiels émis par le Gouvernement des Etats-Unis !
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