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VOICI LA DEFINITON DE « MORON »
* "Moron", nous apprend le Petit Guide du parler québécois, est synonyme de "niaiseux" ou "épais". Le mot vient de l'anglais. Le Webster's New World Dictionary donne comme définition: "Se dit d'un adulte dont le niveau mental correspond à celui d'un enfant de huit à douze ans".
L'Amérique est-elle devenue une "moronarchie" ?
Le "président" moron :
La stupidité de George W. Bush est devenue proverbiale. Avant le 11 septembre, ses bourdes et la débilité de ses déclarations spontanées - ses fameux bushismes - faisaient la joie des journalistes. Ainsi, par exemple:
"Je sais ce que je crois. Je continuerai à exprimer ce que je crois, et ce que je crois... je crois que ce que je crois est bien." - Rome, 22 juillet 2001
"Notre nation doit se rassembler pour être réunie." - Tampa, Floride, 4 juin 2001
"Je ne répondrai ni en français, ni en anglais, ni en mexicain" - Refusant de répondre aux questions des journalistes au Sommet des Amériques, Québec, 21 avril 2001
"Je suis soucieux de préserver les pouvoirs de l'exécutif non seulement pour moi-même, mais aussi pour mes prédécesseurs." - Washington, 29 janvier 2001
"Ils m'ont mal sous-estimé." - Bentonville, Arkansas, 6 novembre 2000
"Cet argent est le vôtre. Vous avez payé cher pour l'avoir." - LaCrosse, Wisconsin, 18 octobre 2000
"Il est clair que notre nation est dépendante du pétrole étranger. Une part toujours plus grande de nos importations vient de l'étranger." - Beaverton, Oregon, 25 septembre 2000
"Je crois que nous sommes d'accord, le passé est fini." - Après sa rencontre avec son ex-rival John McCain, cité dans le Dallas Morning News, 10 mai 2000
"Tout ce que je sais de la Slovaquie, c'est ce que j'en ai appris directement de votre Premier ministre qui est venu au Texas." - C'est à dire pas grand-chose, puisque cette rencontre était en fait avec Janez Drnovsek, Premier ministre de Slovénie - Interview avec un journaliste slovaque, citée dans le Knight Ridder News Service, 22 juin 1999
"Il faut garder de bonnes relations avec les Gréciens." - Cité dans The Economist, 12 juin 1999
"Nous voulons que toute personne qui peut trouver du travail soit en mesure d'en trouver." - Au cours de sa campagne électorale
"La diminution du nombre d'autoroutes de l'information va-t-elle augmenter ?" - Cité par The-Broadside.com
Et enfin, la meilleure de toutes - à propos des Français :
"The trouble with those guys is that they just don't have a word for entrepreneur." - Cité par l'écrivain américain Gore Vidal
Les bushismes sont plus rares depuis septembre 2001 (les conseillers surveillent GWB de plus près), mais ils n'ont pas disparu pour autant :
"Nous remettrons Ben Laden entre les mains de la justice - mort ou vif." - Quelques jours avant le début de l'agression contre l'Afghanistan (octobre 2001)
"Chez vous aussi, il y a des Noirs ?..." - Au président brésilien en visite à Washington (avril 2002)
"Les armes de destruction massive sont dangereuses." - Devant le Bundestag allemand (mai 2002)
En janvier 2003, Bush reçoit à la Maison Blanche trois Américains d'origine irakienne afin de discuter avec eux de l'avenir de l'Irak. Quand les trois hommes s'aperçoivent que le "président" ne connaît pas la différence entre l'islam sunnite et l'islam chiite, ils se lancent dans de longues explications. Réponse de Bush : "Ah bon... je croyais que les Irakiens étaient musulmans." (rapporté par le diplomate américain Peter Galbraith)
"Je préférerais plutôt ne pas mourir que d'augmenter vos impôts." - Lors d'un meeting pré-électoral en Californie (octobre 2003)
"La vaste majorité des Irakiens veut vivre en paix dans un monde libre. Alors, nous trouverons ces gens-là et nous les remettrons entre les mains de la justice." - Dans un discours sur le "terrorisme" en Irak (octobre 2003)
"Nos ennemis sont innovateurs et pleins de ressources ; nous aussi. Ils imaginent constamment de nouveaux stratagèmes pour nuire à notre pays et à notre peuple ; nous aussi." - Devant les (ir)responsables du Pentagone (août 2004)
"Un succès catastrophique..." - A propos de sa politique irakienne, dans une déclaration au Time Magazine (août 2004)
"Le monde ne peut pas permettre aux Iraniens d'avoir des armes nuculaires" - Discours sur l'état de l'Union (janvier 2006). Malgré les efforts incessants de ses conseillers, le crétin de la Maison Blanche n'a encore jamais réussi à prononcer correctement le mot nucléaire.
Etalage de connaissances : "La Russie, c'est quand même grand, comme pays. La Chine aussi..." - A la réunion du G8 de Saint-Petersbourg (juillet 2006)
Champion de grammaire anglaise : "The childrens is learning..." - Devant un groupe d'écoliers de New York (septembre 2007)
En fait, quand on s'appelle George W. Bush, il n'est pas nécessaire de parler pour commettre un bushisme. Ainsi, lors d'un gala en mars 2002, le "président" aperçoit Stevie Wonder... et lui fait un petit signe de la main pour le saluer. (On ignore comment Bush a réagi en constatant que le chanteur aveugle ne répondait pas à son geste amical.)
Le 1er août 2001, le quotidien allemand Bild, pourtant connu pour son farouche pro-américanisme, titrait à propos du locataire de la Maison Blanche: "Bush, le président le plus bête depuis 1945 - Quotient intellectuel : 91" [le chiffre réel est sans doute plus proche de 70] et précisait que le QI de Bush père était de 98, celui de Bill Clinton 182. Après avoir cité quelques perles "présidentielles", le journal demandait: "Le président est-il un attardé mental ?"
Pour Françoise Ducros, la directrice des communications du gouvernement fédéral canadien, la réponse à cette question ne fait aucun doute. "Quel moron* que ce président !" déclare-t-elle à l'occasion du sommet de l'OTAN à Prague, en novembre 2002. Le Premier ministre Jean Chrétien, dont la langue a depuis longtemps pris la couleur des bottes texanes de George Bush, doit alors s'excuser auprès de son parrain. Il annonce aux journalistes: "Bush est mon ami. Non, ce n'est pas un moron." Pour montrer à quel point les deux hommes sont amis, rappelons seulement que Bush et son entourage, à la Maison Blanche, appellent Jean Chrétien "le dinosaure d'Ottawa"... [En mars 2000, GWB croyait ferme que le nom du Premier ministre canadien était Jean Poutine.]