VOTRE BIOGRAPHIE ou VOTRE LIVRE DE VIE EST LE CADEAU PAR EXCELLENCE À S'OFFRIR
OU
A OFFRIR A CEUX QUE VOUS AIMEZ
Parents, grands-parents, vous avez rêvé depuis longtemps d’écrire votre biographie, votre livre de vie, mais vous ne saviez pas trop comment vous y prendre, car vous voulez retrouver vos racines, laisser votre trace à vos enfants et petits-enfants. Sachez et soyez persuadés que votre vie mérite d'être racontée.
Enfants, petits-enfants, vous voulez faire un cadeau original, inoubliable, inestimable à vos parents, grands-parents. Voilà le cadeau qui les touchera et qu’ils apprécieront le plus.
Je suis auteur de nombreux livres publiés et écrivain-biographe pour particuliers. Ensemble je vous propose d’écrire VOTRE LIVRE DE VIE.
Alors, c'est maintenant le moment de réaliser votre rêve et de VOUS OFFRIR ET D’OFFRIR ce cadeau unique. Consultez mon site pour avoir tous les détails. Vous verrez tout ce que je peux vous apporter et tout ce que nous pouvons faire ensemble.
Surtout ne pensez pas qu'une biographie est réservée aux personnages politiques connus, aux grands sportifs, aux stars qui font la une des médias. Tout le monde a une vie intéressante. Il suffit de bien la raconter. JE SUIS Là POUR VOUS AIDER !
Site
http://www.biographevom.fr/
Ou
Appelez-moi au
06 99 21 22 00
Ou
Ecrivez-moi à
Publication: 31/08/2012 07:03 Mis à jour: 31/08/2012 09:09
ÉTATS-UNIS - Georges W. Bush avait annoncé clairement depuis plusieurs moisqu'il ne participerait pas à la convention nationale républicaine cette semaine à Tampa. Mais plus que physique, son absence est métaphysique.
En effet, l'existence même de Bush vient contredire deux des arguments les plus cruciaux du candidat républicain Mitt Romney: que baisser les impôts pour les riches crée de l'emploi, et que Romney apporte une approche nouvelle pour remetre le pays sur le droit chemin.
Lire aussi : » Mitt Romney a accepté sa nomination dans la nuit
"Ce vers quoi ils veulent revenir est exactement ce que Bush a fait et qui n'a pas marché", a constaté Robert S. McElvain, historien des présidentielles et enseignant à Millsaps College. Les propositions économiques de Romney " sont exactement le genre de choses qui ont donné lieu à la crise économique en 1929 et 2008."
"Ils veulent refaire la même chose, mais ne souhaitent pas que les gens s'en rappellent en voyant Bush."
Durant l'ère Bush, les réductions d'impôts et le relâchement des régulations ont conduit à des déficits records et à un effondrement de l'économie, augmentant au passage la pauvreté et les inégalités de façon spectaculaire. Une politique étrangère belliqueuse mena, elle, à deux guerres aux coûts faramineux, et laissées inachevées.
Mieux vaut-il donc faire comme si cela n'était jamais arrivé. "A en croire la convention républicaine, il n'y aurait jamais eu de second mandat pour Bush," a confié au Huffington Post, Fred I. Greenstein, professeur émérite en sciences politique à Princeton University.
Jérémy Mayer, professeur de politique publique à George Mason University, a déclaré que Romney n'était pas parvenu à distinguer sa politique de celle de Bush : "Réduire les impôts, déréguler l'économie, laisser les créateurs d'emploi faire leur travail, c'est vraiment du 100 % Bush", a-t-il dit. "Nous savons que les Américains ont apprécié ce message en 2000, mais qu'ils ne l'aimaient plus huit ans plus tard."
Lire aussi : » Mitt Romney fait son "Bourget" à Tampa
Selon Tom Cronin, professeur de sciences politiques au Colorado College et auteurd'un manuel sur la présidence américaine, l'équipe de campagne de Romney voit en Bush un handicap : "Ils aimeraient que le pays pense que Romney est l'homme de la reprise et du redressement".
Quant à la politique étrangère, Romney semble aussi suivre les traces de Bush. Sean Wilentz, historien de Princeton University et écrivain et auteur, a écrit par mail au Huffington Post : "bien qu'il soit difficile de connaître vraiment les idées de Romney en matière de politique étrangère (admettant qu'il en ait), il semblerait que les néo-conservateurs si influents au temps de Bush aient repris des forces et soient prêts à prendre le commandement sous une administration Romney."
"La position néo-conservatrice semble être devenue la position par défaut au parti républicain" a fait remarquer Bob Merry, éditeur du National Interest et auteur de"Where they stand : The American presidents in the eyes of voters and historians". "Cela me déconcerte assez, surtout au regard des maigres résultats sur la politique étrangère républicaine sous cette orientation."
Romney "a l'air d'avoir intégré la rhétorique pure du courant néo-conservateur", a poursuivi Merry, " et s'il a l'intention de gouverner selon ses principes strictes, l'Amérique va avoir de nouveau une politique étrangère belliqueuse, ce qui ne serait probablement pas dans son intérêt."
Merry soutient que les Etats-Unis sont déjà sur le chemin de la guerre avec l'Iran. Selon lui, Romney est moins susceptible qu'Obama de changer de cap.
Et c'est un sujet d'importance. Selon Cronin,"Nous ne pouvons pas nous permettre une autre guerre, ne pouvant pas déjà assumer les deux précédentes."
Alvin Felzenberg, historien des présidents républicain et conseillé informel de la campagne de Romney, se montre moins dur avec Bush, même s'il est prompt à souligner ce qui différencie Romney de ce dernier.
S'agissant de politique étrangère, Felzenberg compare plutôt Romney à Ronald Reagan qu'à Bush. Il a ainsi fait remarquer qu'en 1981, l'Iran avait libéré les otages américains, juste après l'intronisation de Ronald Reagan, par peur de représailles nucléaires. "Je pense qu'ils ont cru que Ronald Reagan rayerait l'Iran de la carte" a-t-il déclaré, avant de suggérer que les dirigeants iraniens actuels seraient plus enclins à capituler devant Romney qu'Obama, évitant ainsi la guerre.
"Romney écoute de nombreuses voix autres que celles des néo-conservateurs", a ajouté Felzenberg." Je ne pense qu'il sera du genre à n'avoir qu'un seul gourou en matière de politique étrangère."
Et alors que Bush et Romney soutiennent tous les deux les réductions d'impôts, ce dernier "les feraient peut-être autrement" argumente encore Felzenberg. " Je ne sais pas s'il fera exactement ce que nous avons déjà fait. "
Wilentz considère Bush et Romney comme des âmes soeurs à d'autres égards. "Bien sûr, ce sont des hommes très différents." a-t-il écrit au Huffington Post. "Et pourtant, Bush était un président faible qui a donné bien trop d'autorité à son vice-président et à d'autres personnes de son exécutif, jusqu'au deux dernières années de son mandat, où il a changé d'approche. Or la façon dont Romney s'est aligné progressivement sur les positions de l'aile droite de son parti, pour finir par choisir Paul Ryan comme colistier, n'apparaît pas vraiment comme une preuve de solidité. "
Il y a une autre raison pour laquelle les chefs républicains ont balayé Bush hors de l'album familial : il n'était pas assez radical et impitoyable aux yeux du Tea Party, qui constitue désormais la branche dure mais aussi le coeur spirituel du parti.
"Bush était le président d'une époque sans Tea Party", a déclaré mardi au Huffington Post, Grover Norquist, avocat militant contre l'impôt.
Merry a, pour sa part, avancé que les membres du Tea Party étaient particulièrement furieux de ce que Bush n'ait jamais exercé son droit de veto pour freiner les dépenses. "Il n'est pas très fréquent de voir un président durant deux mandats si peu en adéquation avec son parti juste après avoir quitté son poste."
"Je pense que ces jeunes républicains, et Paul Ryan en est l'archétype, considèrent à titre personnel Georges Bush comme un désastre en termes de politique économique" ajoute Merry. "En choisissant Paul Ryan, Romney a surtout montré qu'il partageait leur opinion."
Mais H.W. Brands, historien à l'université du Texas, estime quant à lui, que c'est de toute façon difficile pour n'importe quel président républicain de répondre aux standards anti-gouvernement du Tea Party.
"Bush n'était pas assez anti-gouvernemental pour le Tea Party" dit-il, mais il ajoute : " Aucun président ne peut l'être. Si les gens du Tea party se penchent de plus près sur Ronald Reagan, ils verront qu'ils ne l'apprécient pas vraiment non plus."
Et Wilentz de remarquer que "les alliés de Bush, et surtout Karl Rove, restent des membres influents du parti républicain, ce qui signifie que les intérêts de la branche moins extrême, plus traditionnelle du parti, sont toujours pris en compte."
Mayer déclare de son côté que l'héritage de Bush sera central dans la campagne entre Romney et Obama, que Romney le veuille ou non. La question importante selon lui est de savoir si "Bush est un Truman, un Carter ou un Hoover". Bush aime à se voir comme un Harry Truman qui quitta son mandat impopulaire, mais fut finalement félicité pour ses réussites ; Jimmy Carter est généralement considéré comme inepte ; quant à Herbert Hoover, la simple mention de son nom suffit à faire bondir les démocrates, presque 80 ans après son mandat.
En repensant à l'exercice de Bush, il y a de quoi y voir un autre Hoover.
Il ressortit d'un sondage non officiel d'historiens, vers la fin de la présidence de Bush, que 61 % d'entre eux le considéraient comme le pire président de l'histoire.
Et alors que Bush n'a cessé de répéter qu'il n'a laissé aucun problème majeur à ses successeurs, il hérita en fait d'un surplus budgétaire mais laissa tant de situations critiques à Barack Obama qu'essayer de les résoudre à été le défi de toute sa présidence. Avoir su gaspiller l'élan formidable de solidarité tant national qu'international après le 11 septembre est peut-être tout ce qui restera de Bush.
"Il n'y a rien de bon à dire au sujet des années Bush" a dit Brands. "La baisse des impôts et l'acroissement des dépenses n'ont conduit qu'à des déficits. Quant au krach boursier, il a donné l'impression que personne ne surveillait Wall street"
Mais Felzenberg a énoncé d'autres raisons moins graves pour expliquer l'absence de Bush. "Je pense que Bush n'est pas là parce que Romney voulait se projeter dans son avenir, et non pas chercher à réhabiliter le passé."
Cronin a fait remarquer que Bush devait avoir ses propres raisons de ne pas être là. "Les élections de 2006 et 2008 ont été des référendums contre l'Irak et contre le duo Bush/Cheney, ce qu'il a mal vécu." Je ne pense pas qu'il souhaite être la pinata"
Dans une interview en juillet, Bush a expliqué qu'il en avait assez de la politique : "Je suis sorti du marécage et je n'y retournerai pas."
Bush avait à peine participé à la campagne républicaine ratée de John McCain pour lui succéder. En 2008, lorsque ce dernier fut désigné, il n'avait même pas été convié, se contentant d'un message vidéo enregistré depuis Washington. Il n'y eut d'ailleurs aucun hommage à ses succès.
L'homme qui réussit tout au long de sa présidence à imposer au congrès son agenda - en brandissant le spectre de "la menace réelle" du terrorisme sur la nation - était déjà une "menace réelle" sur son propre parti.