George W. BUSH et le 11 septembre

http://bush.11septembre.free.fr/

2_ Chateau de carte /Valet de pique (Etude pour la VO)

  http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/chateaux-de-cartes-epilogue-2-4-73425
par
Mmarvinbear(son site)mardi 27 avril 2010

Chateaux de cartes (Epilogue 2/4) : Valet de pique

Résumé de l’épisode précédent.

Thierry Meyssan affirme sans preuve aucune que le Pentagone a été touché par un missile, écartant témoignages directs et éléments matériels d’un revers de main indigné.

A Londres, Mossadeq, un jeune analyste politique, y voit la confirmation de ses thèses et s’empresse de les diffuser, ce qui va attirer l’attention d’un modeste professeur de théologie et de philosophie des religions...

 Dieu et mon Droit (d’auteur)

A priori, rien ne destinait David Griffin à tenir la place qu’il possède dans le milieu truthiste. Universitaire, il enseigne la théologie et la philosophie des religions. Au moment du 11/9, rien ne le choque.

« Until the spring of 2003, I had not looked at any of the evidence. I was vaguely aware there were people, at least on the internet, who were offering evidence against the official account of 9/11... I knew the US government had ’fabricated’ evidence to go to war several times before. Nevertheless... I did not take this possibility seriously... I was so confident that they must be wrong. » (The new Pearl Harbour)

( Jusqu’au printemps 2003, je n’ai pas fait attention à tous ces éléments. Je savais vaguement qu’il y avait des gens, au moins sur le Net, qui présentaient des preuves allant à l’encontre de la version officielle. Je savais que le gouvernement américain avait « fabriqué » des preuves pour partir en guerre parfois avant. Mais je n’ai pas pris la chose au sérieux. J’étais si confiant qu’ils devaient (les truthistes) avoir tort.)

L’illumination vient, de son propre aveu, de la lecture des thèses de Mossadeq en 2003. Griffin va dès lors s’intéresser à la géopolitique. Un premier livre sort dans la foulée. Tout comme pour Meyssan, la presse critique fortement l’ouvrage, qui contient de nombreuses erreurs factuelles.

Ainsi, Griffin explique que des explosifs ont pu être dissimulés car la société de gardiennage appartenait à un neveu du président, Marvin Bush.

Une enquête rapide a cependant montré que Sécuracom, la société mise en cause, a bien travaillé pour le WTC : ils y ont installé les sécurités et les appareils d’accès, mais que le contrat a pris fin en 1998. Deux ans avant l’élection de Bush Jr !

Une autre affirmation de Griffin disait que les preuves du FBI quant à la participation de terroristes islamistes ne tenait qu’à des appels passés par des passagers du vol 77. Appels impossibles car les boeing 757 n’étaient pas équipés de cabines.

Griffin, pour une fois, dut faire publiquement amende honorable : si au moment de la rédaction du livre les 757 étaient dépourvus de cabines, c’est parce que le service avait été supprimé en 2002, à cause du rendement faible des appels : http://911blogger.com/node/8408?page=1

Ce qui ne l’empêche pas de toujours douter de la réalité des appels...

Répertorier les erreurs et errement de Griffin serait trop long. Un résumé est disponible ici (en anglais) :http://sites.google.com/site/wtc7lies/Mackey_drg_nist_review_2_1.pdf?attredirects=0

 

Griffin accuse le gouvernement de cacher des éléments. Mais lui-même fait la sourde oreille quand les journalistes pointent ses propres insuffisances.

Pour résumer, les médias reprochent à Griffin de sélectionner uniquement les témoignages, ou les fragments de témoignages, qui abondent uniquement dans son sens. Ils critiquent également ses affirmations sans preuve, ainsi que les distorsions des faits qui arrangent sa vision des choses.

Cela ne va pas en tout cas décourager ce dernier : entre 2004 et 2010, il va sortir pas moins de 10 ouvrages consacrés à la question ! Les interviews vont se multiplier, et l’une d’elles va arriver aux oreilles de notre troisième carte : Richard Gage.