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Vote électronique : les incidents de sécurité se multiplient | |||||||||||
Aux Etats-Unis, aux Pays-Bas ou en Irlande, la sécurité des systèmes de vote électronique est remise en question. La falsification et la non confidentialité des votes ont été démontrés. (03/11/2006) | |||||||||||
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Ces machines émettent un signal radio sur une dizaine de mètres pouvant être intercepté et affichant alors l'écran de l'électeur présent dans l'isoloir. La confidentialité des votes ne pouvant être garantie d'ici les prochaines élections, 1 200 machines ont donc été interdites par le gouvernement hollandais. Les communes concernées par cette interdiction retourneront au vote manuel.
Or, comme le souligne Pierre Muller d'Ordinateurs-de-vote.org : "ces déplacements de cartes entre machines sont fréquents : lors de la préparation de l'élection, on prépare à la chaîne plusieurs cartes à l'aide d'une seule machine en y plaçant la configuration de l'élection. Et le soir de l'élection : comme il y a plusieurs ordinateurs dans un bureau de vote, on totalise les résultats sur un seul d'entre eux en y insérant les cartes-mémoires des autres". La fondation néerlandaise "nous ne faisons pas confiance aux machines à voter", démontrait par la suite qu'un tel piratage s'appliquait également sur les machines de marque Nedap, des machines pourtant présentes et utilisées en France.
Une situation qui ne rassure pas 5 ans après les élections américaines de 2000, où les machines de Global Election Systems (acquis en 2001 par Diebold) avaient connus un dysfonctionnement entraînant la perte de 16 022 votes en faveur d'Al Gore, alors opposé à Georges W. Bush.
Après l'Irlande et le Québec, c'est au tour des Pays-Bas de remettre en cause la pertinence des machines de vote électronique. En France, toutes les communes de plus de 3500 habitants peuvent en demander l'usage. |
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