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Dossier Ben Laden - 14- Ils ont toujours su
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parmoricelundi 18 juin 2012 

Les américains et l’ISI ont toujours su où était Ben Laden (XIV)

Nous n'en étions avant hier qu'au tout début du texte de Schmidle. Un plaidoyer pour l'action des commandos Seals, qui a été visiblement écrit pour mettre fin à tous les anachronismes relevés dans les différenres déclarations des responsables du Pentagone, incapables dans les jours qui vont suivre le raid de formuler une seule version plausible de leur action, ce que la presse relévera sans peine. Schmidle, et son récit bourré de détails inutiles, chargés de récupérer à la volée ceux émis ici et là par d'autres rédacteurs appointés par le Pentagone, ou de la division communication du Pentagone en personne, et qu'il faut bien intégrer au récit général, faute de se dédire entièrement. Les contradictions y seront donc nombreuses, la principale portant sur le déroulement même de l'opération, qui va se retrouver à s'éterniser "le temps de recupérer des données", sera-t-il affirmé. En réalité, le temps de retrouver un remplaçant à l'hélicoptère qui s'est écrasé d'emblée, au tout début de l'opération. Le temps de recupérer le premier commando intact, celui qui provoquera le bain de sang au sein de la villa, comme on a pu le constater, l'autre étant victime du crash. On ne relèvera en effet que fort peu de corps, qui ne nécessitaient donc pas pour leur élimination sans sommation tout le temps perdu sur place. Non, décidément, plus on écoute Schmidle, et plus on doute. Exactement l'effet inverse de celui qui était souhaité au départ... d'où des mises au point qui tarderont cette fois à arriver, comme si le texte de Schmidle devait servir désormais de parole d'évangile.

Dans son (long) récit (voir l'épisode précédent), Schmidle en est toujours à ses Seals bloqués au rez de chaussée de l'habitation (pas un mot sur ceux déposés sur le toit, censés avoir été déposés là) : "Pendant ce temps, James, le commandant de l'escadron, avait cassé un mur, traversé une partie de la cour couverte de treillis, a franchi une seconde paroi, et a rejoint les SEALs de l'hélico un, qui entraient alors au rez de chaussée de la maison. Ce qui s'est passé ensuite n'est pas précisément clair. "Je peux vous dire qu'il y avait une période de temps de près de 20 à 25 minutes où nous ne savions vraiment pas exactement ce qui se passait », a déclaré Panetta plus tard, sur « PBS NewsHour ». 1/4 d'heure plus 25 minutes, on est déjà à 40 minutes de présence... pour envahir une maison de deux étages seulement. Ces Marines briseurs de cloisons sont des escargots de l'ascension d'escalier. De vrais américains, qui préfèrent les ascenseurs, sans doute ?

Pourtant, "James", leur chef (un faux prénom, précise Schmidle) est présenté comme un véritable Transformer sur-équipé, à lire que le portrait peaufiné par Schmidle, ressemblant à une recopie de catalogue de fans d'objets militaires : "James, un homme large d'épaules dans la fin de trentaine, n'est pas bâti comme le nageur souple que l'on pourrait attendre d'un plus SEAL-il ressemble plutôt à un lanceur de disque. Cette nuit-là, il portait un t-shirt et des pantalons type Desert Digital Camouflage, et portait un pistolet Sig Sauer P226 avecsilencieux, muni de munitions supplémentaires, un CamelBak, pour l'hydratation, et des tubes de gel (cgEnergy Gel Shot), pour l'endurance. Il avait une carabine M4 à un canon court avec silencieux. (Les autres SEALs avaient choisi le Heckler & Koch MP7)". Pour aller débusquer le fugitif en chef, vaut mieux posséder la panoplie la plus complète, non ? Bizarrement, c'est celle que montrait une photo "publcitaire" des Seals publiée en janvier dernier après une intervention sur des pirates somaliens, la tenue de camouflage près. L'histoire ne dit pas si ce soir-là ils arboraient leur masque de bas de visage orné d'une tête de mort du plus bel effet... cinématographique. De quoi faire peur aux nombreux enfants habitant la villa, se dit-on. C'est du Hollywood cette expédition ! Ce sont les membres du groupe de grunge Slipknotqui ont déboulé à Abbottabad !

Des commandos abondamment vantés par la hiérarchie militaire US qui en a fait ses étendards vivants : "un des faits d’armes récent de la Team 6 fut l’attaque menée contre des pirates somaliens qui avaient saisi le Maersk Alabama en avril 2009. Le général Hugh Shelton, qui les décrit comme une « carte maîtresse » des forces armées américaines, décrit leur mission dans « The Nation » : « Quand il faut avoir recours à des tireurs d’élite opérant depuis un hélicoptère, qu’il faut être certain que le premier tir sera le bon, à qui vous adressez-vous ? » A la Team 6, répond-t-il : « Ils sont mortellement précis. » Leur habileté avec les armes à feu est, en effet, proverbiale. Ils sont connus pour le « double tap », ce qui signifie « double coup de gâchette » : un balle dans la tête, puis une autre. C’est comme cela qu’Oussama Ben Laden serait mort. « Ces mecs-là, quand il appuient sur la détente, ils savent exactement où la balle va aller. Oui, ils sont aussi bons que ça », explique Ryan Zinke à NPR" indique Paris-Match. Ah ouais... "double tap", donc, retenons l'idée... (pas Spinal Tap, ne confondons pas, les Seals n'ont pas un équipier batteur du groupe qui change toutes les semaines !). Remarquons au passage qu'on peut être selon Schmidle "mortellement précis" et s'en prendre à deux fois pour tuer quelqu'un de non armé. Et qu'ils tireront d'abord dans le corps et ensuite dans la tête, nos fameux Transformers...

En fait, l'auteur est confronté à une durée des opérations bien trop grande, avouée maladroitement par les communiquants d'Obama au premier jour de l'opération. Il doit donc... meubler. Le crash ne gêne pas que les commandos, il ruine la communication sur l'évènement. Quant à savoir pourquoi ce délai, le crash inopiné de l'hélicoptère Stealth l'explique sans problèmes, mais cela ne fait évidemment pas partie de son récit. Cela ne peut être dit, cela ne peut être avoué. "Jusqu'à ce moment-là, l'opération avait été suivie par des dizaines de personnes de la défense, du renseignement, et les fonctionnaires de l'administration qui regardaient le flux vidéo en provenance du drone". "Les SEALs ne portaient pas de casque caméras, contrairement à un rapport largement cité par CBS". A se demander alors d'où venaient les images, alors : du deuxième hélico, posé dehors.... devanf le mur de 4-5 m ? Frustrant pour Panetta, Clinton, Mullen, et Obama, non (nous verrons plus loin qu'un appareillage le permettait pourtant) ? Mais notre auteur peur s'enférrer davantage encore : "Aucun d'eux n'avait , aucune connaissance préalable du plan d'étage de la maison."Essayez donc de faire croire ça près avoir écrit deux chapitres plus haut que les Marines s'étaient entraînés dans un décor reconstitué de la villa, qui aurait donc été construite... sans plan préalable, à se demander à quoi aurait pu servir la maquette exposée depuis ayant servi à "valider l'assaut", voir la villa de béton reconstituée en plein désert ! "et ils ont ensuite été bousculés par la prise de conscience qu'ils étaient peut-être à quelques minutes de la fin de la chasse à l'homme la plus coûteuse de l'histoire américaine ; en conséquence, certains de leurs souvenirs, sur laquelle cette histoire est basée" (cette fois l'auteur avoue avoir interviewé des Seals, ce que la loi US interdit de faire, devant rester personnages secrets inatteignables et injoignables) - peuvent être imprécis et, par conséquent, sujets à contestation". Au milieu de l'assaut, voilà nos fiers à bras tenant salon de philosophie... étonnante scène. Inventée de toutes pièces, pour sûr.

Voilà nos gros bras tatoués en plein spleen métahysique ! Mais après ce passage à vide, on retombe vite sur la routine chez notre plume engagée (par la com du Pentagone) : celle qui consiste à flinguer à tout va "comme les enfants d'Abrar courraient pour se protéger les SEALs ont commencé à dégager le premier étage de la maison, par la pièce principale puis la chambre. Bien que les américains avaient pensé que la maison pourrait être piégée, la présence d'enfants dans l'enceinte suggérait le contraire. "Vous ne pouvez être hyper-vigilant pendant si longtemps,« dira l'officier des opérations spéciales" (encore un aveu de contact direct avec les responsables des Seals de la part de l'auteur) . En somme, pour expliquer un flou de 25 minutes sur une opération qui devrait en prendre 10, l'auteur nous parle de métaphysique chez les commandos ; plus c'est gros... chez la "force de réaction rapide" devenue force d'absence de réaction, plutôt très lente... la force Escargot.

Oui, mais notre écrivain en mission possède l'explication de ce retard. Car nos héros ont été confrontés à des obstacles inattendus, paraît-il : des "grilles" installées à chaque étage (? ??) : "une grille métallique verrouillée a bloqué la base de l'escalier menant au deuxième étage, ce qui donnait la sensation d'avoir comme une cage, vu de la salle du bas. Après dynamitage de la grille avec le C-4" (encore, c'est une manie ou quoi ???), "trois SEALs se sont lancés dans les escaliers." Cette notion de "grille interne", il sera le seul à l'évoquer. C'est à se demander où sont passés les autres censés être venus du ciel, les Seals débarqués directement sur le toit de la villa, à savoir... en train de marcher au plafond de la chambre de Ben Laden depuis plus d'une demi-heure (en dansant ?). D'autant plus qu'un reportage photographique réalisé par Geo News montrait un des escaliers... totalement démuni de "grille" ou de blocage d'accès aux étages... ruinant le bel échaufaudage intellectuel de l'auteur tentant d'expliquer le retard pris durant l'opération... ratée dès le début. C'est dans le même reportage que seront montrées les charentaises du terroriste le plus recherché au monde... détail que je suis le seul à ce jour à avoir remarqué depuis, il semble bien !

La progression, commencée par le rez de chaussée, donc, se poursuit (lentement !) à l'intérieur de la villa :"A mi-chemin, ils virent le fils de vingt-trois ans de Ben Laden, son fils, Khalid, tendre le cou dans le coin. Il est alors apparu au sommet de l'escalier avec une AK-47. Khalid, qui portait un T-shirt blanc avec un bord large et avait les cheveux courts et une barbe coupée, a tiré vers les américains". A noter que cette description bizarre correspond aux détails près à une photo, celle montrée juste après l'assaut, d'un corps (inconnu) baignant dans son sang. Personne n'a reconnu en lui Khalid Ben Laden et le corps a vite été escamoté après l'assaut par l'armée pakistanaise, devenue par la force nettoyeuse des lieux. L'auteur, en réalité, induit insidieusement le lecteur vers un mensonge supplémentaire consistant à faire du cadavre non identifié celui d'un des fils de Ben Laden. Dans tous les autres textes "officiels", le corps de Khalid aurait été emmené avec celui de son père et non serait resté sur place. En fait je cas de Khalid, ou du supposé Khalid, froidement éxécuté, va servir à l'auteur pour légitimer une exécution pure et simple en lui inventant une Kakachnikov inexistante (et un Khalid tout aussi inexistant, au final). En fait, dans les différents récits, le sort d'un ou deux des fils ne sert encore une fois qu'a accréditer l'idée qu'il s'agît bien du père, sur place !!!

C'est là tout l'art de Schmidle que d'en arriver a souscrire à l'idée du tir "préventif" : "les officiels de la lutte contre le terrorisme affirment que Khalid n'était pas armé, mais une menace est toujours à prendre au sérieux" écrit-il. "Vous avez un homme adulte, tard le soir, dans l'obscurité, qui vient vers vous en bas des escaliers dans une maison d'Al-Qaïda, votre hypothèse est que vous aller "rencontrer un environnement hostile. " On notera "la maison d'Al-Qaida", qui ne laisse aucun doute possible sur ses occupants, nécessairement terroristes et donc destinés à être abattus...sans sommation (on ne discute pas avec des terroristes, on tire d'abord !). Les fiches des commandos ne peuvent qu'être exactes. Résultat, le gars est occis en quelques secondes, sans sommations (une "simple tap", sans doute !) : "au moins deux des SEALs ont tiré et tué Khalid. Selon les documents découverts, jusqu'à cinq hommes adultes vivaient dans l'enceinte" (on ne verra que trois corps au total, ou sont passés les DEUX autres ?). Trois d'entre eux étaient morts, le quatrième, Hamza fils de ben Laden, n'était pas sur les lieux" (mince, les fiches des commandos n'étaient pas à jour !). "La dernière personne était Ben Laden. Avant que la mission ne commence, les responsables avaient créé une liste de mots de code selon un thème faisant appel au monde des indiens. Chaque mot de code représenté une étape différente de la mission : pour quitter Jalalabad, en entrant au Pakistan, en se rapprochant de la villa, et ainsi de suite. "Geronimo (*)" était pour signifier que Ben Laden avait été trouvé.Trois SEALs passèrent devant le corps de Khalid et firent sauter une autre grille de métal, qui obstruait l'escalier menant au troisième étage(encore une !!!...). Sur la dernière marche, le responsable des Seals a pivoté à droite, avec ses lunettes de vision nocturne, et il a discerné qu'un homme plutôt grand, élancé, avec une barbe de d'une longueur d'un poing, était caché derrière une porte dans la chambre, à dix pieds de distance. Le SEAL instantanément senti que c'était "Crankshaft" ("vilebrequin", le nom de code attribué à Ben Laden en personne selon l'histoire officielle  !). Une telle histoire démarrée dans les médias à grand coups de manivelles médiatiques (à Tora Bora) il y a dix ans qui hérite du nom ce code "villebrequin", avouez que c'est plutôt d'une logique implacable. A noter que tout est décrit se passant dans le noir : soit la villa ce soir là n'avait pas de courant (les riverains ont affirmé au contraire que c'était la seule allumée !), soit elle ne possédait aucun groupe électrogène, ce qui serait étonnant dans le secteur... où les pannes sont fréquentes, comme l'a affirmé notre "twittiste" local. La principale critique faite au gouvernement pakistanais, au parlement, étant de ne pas assurer la fourniture de courant dans le pays "certaines régions en étant démunies pendant 18h par jour"...

Encore une fois, pour laisser entendre qu'il ne possède pas la vérité infuse, Schmidle va laisser évoquer une autre version des faits : "le responsable antiterroriste affirme que le premier joint a vu Ben Laden sur le palier, et a tiré, mais l'a raté." C'est bien entendu intentionnel, pour laisser croire qu'il n'est en rien lié à la version officielle, et qu'il écrit ce qu'il veut. (il se déclare "freelance", rappelons-le ). "Les américains se sont précipités vers la porte de la chambre. Le premier Seal a poussé pour l'ouvrir. Deux des épouses de Ben Laden s'étaient placées en face de lui. Amal al-Fatah, cinquième épouse de Ben Laden, criait en arabe. Elle a bougé, comme si elle allait charger, et le SEAL abaissé ses lunettes de visée et lui a tiré dessus une fois, dans le mollet." Cette histoire, rappelons-le avait d'abord été présentée comme une veuve projetée par Ben Laden devant lui, pour servi de bouclier humain. Jugée trop ridicule, ou trop insultante, elle avait été progressivement effacée des communiqués suivants : les story tellers ont remanié en direct leurs textes au fur et à mesure des déclarations croisées des fonctionnaires US. C'est ce qui explique la variété des commentaires successifs sur l'événement... Cette variabilité provient d'un changement inopportun survenu lors de la mission : en fait, avec le crash catastrophique, il a fallu réécrire ce qui avait été prévu au départ de distribuer à la presse. D'où les nombreuses contre-vérités apparues, sortes de "patchs" textuels destinés à colmater les erreurs provoquées par les propos prévus au départ... on notera l'incohérence complète consistant à entrer dans une pièce noire avec des lunettes de vision nocturne pour enlever ces dernières pour viser une personne... dans le noir complet. Je vous le dis ces Marines là sont de grands artistes !

On croyait avoir déjà suffisamment entendu de bêtises, mais non, non intarissable scribouillard du Pentagone ("journaliste indépendant", pardon), va faire pire encore, avec une autre invention de son crû particulièrement ridicule : "craignant que l'un ou les deux femmes portaient des vestes de suicide, il s'est avancé, les a écartées du bras, jeté sur elles une couverture, et les a chassé de côté. Il aurait presque certainement été tué s'ils avaient elles-mêmes sauté, mais avec la couverture, il aurait absorbé une partie de l'explosion et potentiellement sauvé les deux SEALs derrière lui". Le coup de la couverture anti détonation est connu des militaires (et des fabricants d'avions) : encore faut-il que le commando ait eu la bonne sur lui.... En prime de jouer au super-héros, on a là une sommité d'imbécillité : celle d'imaginer que les femmes de terroristes dorment avec leur ceinture d'explosifs autour du ventre. Comme jadis les femmes de nobles portaient leur ceinture de chasteté, sans doute. C'est grotesque, absolument grotesque ! Comment a-t-on pu laisser passer ça comme écriture d'un récit se voulant "sérieux" ? Cela ne sert en fait qu'à faire de l'exécution du supposé Ben Laden un événement à l'intensité dramatique forte, et rien d'autre (les commandos étaient en danger, c'est pour ça qu'ils ont tiré à tort et à travers sur des occupants dont un s'est effondré sur le pistolet.. à eau de son gamin !). "En fin de compte, aucune femme ne portait de gilet explosif. Un deuxième Marines est entré dans la pièce et a pointé le laser infrarouge (?) de son M4 sur la poitrine de Ben Laden. Le chef d'Al-Qaïda, qui portait un shalwar kameez marron et un bonnet de prière sur sa tête, n'était pas armé". Et ça continue, voilà que l'on porte maintenant un "bonnet de prière" comme bonnet de nuit !!! Un Ben Laden qui dort donc tout habillé, avec deux femmes portant des ceintures d'explosif : notre pantouflard d'Abbottabad est décidément un drôle de client ! En tout cas, il serait temps maintenant de l'occire, se dit-on, ça traine, semble-t-il cette... exécution (l'hélicoptère tourne dehors et use du kérosène, le bugdet du Pentagone n'est pas expansible à l'infini !) le "couard" retranché derrière sa porte ou sa femme. Effectivement, il serait temps d'en finir. Dans les premières représentations 3D de l'assaut, on montrera un Ben Laden armé d'une Kalachnikov en train de tirer sur le Marines. Représentation fausse, évidemment. Comme toute cette histoire, en fait. "Pas grave", pour les médias, dont les multiples versions de graphismes en 3D du raid alimenteront pendant des semaines les agences de presse. Au point de servir de cours d'e-learning... du vrai pain béni pour graphistes cette histoire !

Faire accepter au public l'assassinat, comme seule solution, voila en fait toute la portée de ce texte de pure propagande. A la place des drones Predator, des Marines prédateurs, pour un résultat similaire. Tuer, voilà le but, en fait, et c'est ce que glisse adroitement notre propagandiste dans sa prose : "Il n'a jamais été question de détention ou de le capturer, -ce n'était pas décision d'une fraction de seconde. Personne ne voulait de détenus, m'a dit l'officier des opérations spéciales." L'auteur ajoutant aussitôt entre parenthèses que"l'administration soutient que si Ben Laden s'était immédiatement rendu il aurait pu être pris vivant". Une phrase à comparer à la photo du sbire de l'étage du dessous, ou du rez de chaussée, visiblement abattu alors qu'il levait les deux bras en l'air (il les a encore, raide mort)... montrer ostensiblement qu'on se rend ne semble pas beaucoup interpeller nos commandos venus... pour tuer. A l'aveuglette (c'est l'impression qui vient à voir le carnage sanguinolant). Dans un site pro-commando, on trouvera ce genre de propos censé encenser leur professionnalisme : "Oussama Ben Laden a été tué dans les 90 secondes suivant l'atterrissage des Navy Seals US dans sa villa et non après une fusillade prolongée, selon le compte d'abord par les hommes qui ont mené le raid. L'opération était si clinique que seulement 12 balles ont été tirées (voir en bas du texte cette version différente *)". C'est la version rapide et économe, sans doute... en tout cas c'est celle qu'on attendrait en effet d'une équipe de "pros"... quarante minutes pour grimper deux étages peut paraître un tantinet excessif, pour ces rois de la descente de corde en rappel, non ? Chez les Seals, la divulgation des détails de l'opération n'aurait pas fait que des heureux : "les Seals ont pris la parole, car ils étaient en colère de la version donnée par les politiciens, qu'ils considèrent comme les présentant comme des meurtriers de sang-froid sur une « mission pour tuer". Ils ont également été choqués que le président Barack Obama ait annoncé la mort de ben Laden à la télévision le soir même, rendant inutile une grande partie des secrets dont ils s'étaient emparés". Celui qui parle, un ancien responsable des Seals, évoque une version encore différente des faits (*). Avec un graphisme différent à la clé, bien entendu !

Mais on en n'est pas arrivé au sommet de l'écriture "Schmidleienne", décidément bien à part du compte-rendu journalistique pur et simple, sans emphase ni parti pris. Pour décrire le tout dernier instant du supposé leader, l'auteur va encore monter d'un cran, et utliser une formule plus que malheureuse."Neuf ans, sept mois et vingt jours après Septembre 11, un Américain en appuyant sur une détente mettait fin à la vie de Ben Laden. Au premier coup de 5,56 mm, Ben Laden était frappé dans la poitrine" (ah, ils étaient venus avec un calendrier précis !). "Comme il tombait à la renverse, la SEAL a tiré un second coup dans la tête, juste au-dessus de l'œil gauche. Sur sa radio, il a indiqué : « Pour Dieu et la patrie-Geronimo, Geronimo, Geronimo." Après une pause, at-il ajouté, "Geronimo E.K.I.A" - "l'ennemi tué au combat." Bien entendu, tout le monde aura remarqué l'inanité de la formule mêlant une religion à un assassinat le "pour dieu" était non seulement de trop, mais totalement inutile, et révélait plutôt des liens étranges entre l'auteur et une idéologie, chose scandaleuse heureusement tout de suite dénoncée par certains (nous verrons lesquels après demain). Ecrire en service commandé peut-être, aller jusque là il n'était pas obligé, le jeune "journaliste" pas si "freelance" que ça comme on va le voir. Certains lui feront vertement remarquer (à juste raison) son langage et se formules spécieuses. En prime, de prendre le temps d'annoncer à la radio que l'on va tirer, alors qu'on vient de dire auparavant que le gars concerné aurait fait un geste vers son arme, entre le premier et le deuxième tir, ou avant le premier, avouez que c'est un must... incompréhensible (et surtout insensé !).

Un journaliste qui n'en a pas encore terminé pour autant avec son récit devenu calamiteux. "En entendant cela à la Maison Blanche, Obama se pinça les lèvres, et dit solennellement, à personne en particulier, « Nous l'avons eu." En relâchant son emprise sur les deux épouses de Ben Laden le premier Seal a placé sur les poignets des femmes des liens souples et les a conduit en bas." Emporté par sa fougue, notre cireur de chaussures à stylo du Pentagone a terminé son afflligeant plaidoyer pour la suppression sans jugement de Ben Laden en commettant une terrible erreur. Les veuves, selon la théorie officielle ; n'étaient pas deux, mais trois sur place (lire ici "the three women", sur les six officielles), avec le retour de la plus âgée, Khairiah Sabar, deux mois avant les événements (venue en renfort, sans doute, pour accréditer qu'il s'agissait bien de Ben Laden). Celle-là, il l'a carrément oubliée ! Il n'en parle pas, preuve que le récit de cette veuve libérée par les iraniens a été ajouté plus tard à la rédaction officielle : après le mois d'août, visiblement. Son récit est donc bien inventé de toutes pièces : c'est en fait une sorte de collecte des différents avis officiels donnés jusque là par des personnes diférentes, de l'armée ou de l'administration. Une récompense pour ceux qui avaient inventé la meilleure histoire, dont ce récit n'est que la compilation ou le puzzle textuel assemblé. Restait encore à décrire ce qui a été fait du corps... du prétendu Ben Laden (pour ceux des commandos, nous verrons ça plus tard).

"Deux de ses collègues, quant à eux, ont couru à l'étage avec un sac de nylon. Ils l'ont déployé, se sont agenouillés de chaque côté de Ben Laden, et ont placé le corps à l'intérieur du sac. Dix-huit minutes s'étaient écoulées depuis l'équipe du DEVGRU avait atterri" (ça ne colle pas avec les 25 minutes "métaphysiques" passées dans les escaliers, mais ça ne semble pas troubler notre auteur). "Pendant les vingt prochaines minutes suivantes, la mission s'est changée en opération de collecte de renseignements. Quatre hommes ont parcouru le deuxième étage, des sacs en plastique à la main, pour faire la collecte de lecteurs flash, des CD, des DVD, du matériel informatique et de la salle, qui avait servi, en partie, à Ben Laden comme studio média de fortune" (ah, en plus, c'est là qu'étaient fimées les fameuses cassettes estampillées As-Sahab, qui avait inventé le "cloud" avant l'heure  !!! **). Bien entendu, on n'y croit pas un seul instant : les Marines auraient dû embarquer en ce cas à minima des caméras (au moins une), un banc de broadcast et des moniteurs. Tout ça dans quel hélicoptère ? Ou dans quelles poches ?

Mais notre intarrissable tient à aller plus loin encore : "dans les semaines qui ont suivi la CIA dirigée par groupe de travail a examiné les dossiers et a déterminé que Ben Laden était resté beaucoup plus impliqué dans les activités opérationnelles d'Al-Qaïda que de nombreux responsables américains avaient pensé. Il avait élaboré des plans visant à assassiner Barack Obama et Petraeus, à effectuer une attaque extravagante le jour du de l'anniversaire du 11 Septembre, ou d'attaquer les trains américains." Toutes ces informations plus ou moins délirantes ou fantaisistes, toutes ces rumeurs ayant déjà circulé sur le net depuis des mois avant la "capture" : en 2010, il signait toujours ses soi-disants messages de la formule"death to America". Inutile de se rendre à Abboattabad pour les dénicher. Voilà qui revient cher, alors qu'avec un clavier et un ordinateur on pouvait avoir les mêmes infos. Le coup des tentatives d'assassinat de Petraeus et d'Obama, c'est un autre journaliste David Ignatius du Washington Post qui en fera publicité. Pour beaucoup, l'homme est également lerelais direct de la pensée de Washington. Son plus beau texte sera celui affirmant que d'après les vidéos saisies à Abbottabad, "Ben Laden tentait de contrôler les médias"... il citait comme source un courrier de 21 pages retrouvé là-bas signé d'Adam Gadahn, le ridicule achevé en matière de clown terroriste. Selon Ignatius, Gadhan était en effet "le conseiller en média de Ben Laden". Et heureusement pas le conseiller en habillage, serait-on tenté de dire, Gadhan en sept ans de carrière n'ayant jamais réussi à se faire un turban correct... qui finira chez lui en serpillère sur la tête (voir ci-contre). Ignatius flinguant au passage les "journalistes préférés" de Gadhan dont Robert Fisk, de The Independant, de loin le plus acerbe critique du grand cirque médiatique autour de Ben Laden ! Selon Ignatius, toujours, Ben Laden aurait conseillé à son fils Hamza (pas retrouvé sur place !) "d'éviter d'avoir des liens avec l'ISI... " !!! 

Mais visiblement ça ne suffisait pas encore à notre premier plumitif, qui tenait à tout prix à rester... terre à terre. "Les SEALs également trouvé une archive numérique pornographique. "Nous la trouvont sur tous ces gars, qu'ils soient en Somalie, en Irak ou en Afghanistan," a dit l'officier des opérations spéciales (encore une façon de dire qu'il l'avait rencontré !) . Ben Laden en tenues au fil d'or, portées lors de ses adresses vidéo, accrochées derrière un rideau dans la salle des médias" (ne manquait plus que la garde robe : encore un peu et le portriait serait devenu celui de Freddy Mercury passant l'aspirateur). "A l'extérieur, les américains parquaient les femmes et les enfants, chacun d'entre eux liés par des menottes de nylon et les faisaient asseoir contre un mur extérieur qui fait face au second BlackHawk en bon état". C'est vrai ça, faut bien maintenant expliquer ce qui va être fait de ses enfants et ses veuves, dont il manque un exemplaire dans le récit... mais comme il n'y a pas d'autocar de retour... pour elles et leur progéniture, tous sont laissés au bon soin... de l'ISI.

On arrive à la fin de l'opération, et là, fait extraordinaire dans ce récit bien linéaire jusqu'ici, Schmidle nous révèle que... personne ne sait exactement qui a été tué, là-bas, à l'étage supérieur. Pour des épouses, ça la fout un peu mal. "Le seul parlant couramment l'arabe sur l'équipe d'assaut les a interrogés. Presque tous les enfants étaient âgés de moins de dix ans. Ils semblaient n'avoir aucune idée du haut locataire, autre qu'il était « un vieil homme." Aucune des femmes n'a confirmé que l'homme était bien Ben Laden" (même la pius jeune ?) , "même si l'une d'elle a sans cesse fait allusion à lui comme étant « le cheikh »". Bref, les veuves sur place, selon Schmidle, ne cautionnent pas le nom de Ben Laden. Etranges femmes, qui ne connaissent pas le nom de leur mari. Est-ce encore une de ses circonlocutions pour amener une autre idée ? Sans nul doute, car juste après il dégaine la théorie imparable de l'ADN... étudié sur place, ou en tout cas saisi sur place....

"Lorsque le Chinook de sauvetage est finalement arrivé" (ah tiens, voilà enfin le gros bourdon entendu par les locaux), "un médecin est sorti et s'est mis à genoux sur le cadavre. Il a injecté une aiguille dans le corps de Ben Laden et extrait deux échantillons de moelle osseuse. Plus d'ADN encore a été pris avec un écouvillon. L'un des échantillons de moelle osseuse est allé dans le Black Hawk. L'autre est allé dans le Chinook, ainsi que le corps de Ben Laden."Le cadavre emballé (mais pas encore "certifié"), reste donc plus à faire place nette derrière eux : un coup de balayette, et il n'y paraîtra plus. Visiblement, les Marines n'avaient pas pris d'aspirateur à liquide : à voir les mares de sang coagulé autour des cadavres, c'est ce qu'on pouvait se dire, en même temps que les calibres utilisés faisaient de sacrés trous dans les individus. On n'était pas loin de la dum-dum pour éléphants, là... les Seals n'étaient pas venus pour jouer à la belote. Notons qu'en même temps Schmidle ruine sa propre version de l'intervention effectuée par deux hélicoptères "stealth", car on ne comprend pas en ce cas pourquoi un gros Chinook hyper-repérable débarquerait avec son manque de discrétion habituelle avec en prime à bord le chef de l'expédition : depuis quand dans les Marines la hiérarchie se retrouve plus vunérable que la piétaille ? Sauf, en effet, si le premier appareil est "out"... dès le début de l'opération et non à sa fin ! Un Chinook, ça fait ce boucan là ! Ça siffle énormément surtout (comme un réacteur et c'est logique) avant de battre des pales !

"Ensuite, les SEALs se sont occupés de la destruction du BlackHawk endommagé. Le pilote, armé d'un marteau qu'il avait gardé pour de telles situations, a fracassé le tableau de bord, la radio, et les autres appareils classés à l'intérieur du cockpit". J'ai déjà évoqué le ridicule de la chose, je n'y reviens pas. "Ensuite, l'unité de démolition a suivi. Ils ont placé des explosifs à proximité du système d'avionique, de l'équipement de communication, du moteur, et de la tête de rotor. "Tu ne vas pas cacher le fait qu'il s'agit d'un hélicoptère, a dit" l'officier des opérations spéciales". "Mais vous voulez le rendre inutilisable ou pas ?" a ajoué le commando. Ils ont posés des bandes supplémentaires de C-4, ont fait rouler des grenades de termite dans le corps de l'hélicoptère, puis se sont protégés." L'étrange dialogue fait fi d'une notion fondamentale, le fait qu'il s'agît d'un hélicoptère très spécial, et non d'un engin banal. "Une rafale dans l'hélico a lancé les flammes tandis que l'équipe de démolition montait à bord du Chinook. Les femmes et les enfants ont été laissés pour compte aux autorités pakistanaises, l'air perplexe, en ayant peur, et étant choqués quand ils ont vu les SEALs à bord des hélicoptères. Amal, épouse de Ben Laden, a poursuivi sa harangue. Puis, alors qu'un gigantesque incendie faisait rage à l'intérieur des murs d'enceinte, les américains se sont envolés". Encore une scène montée de toutes pièces : selon les témoignages de riverains, l'hélicoptère a pris feu dès le début des opérations, pas à la fin, comme a pu l'écrire également Kimberly Dozier dans d'Associated Press dans son article paru le 17 mai 2011Replacer l'incendie et le rendre volontaire à la fin de l'opération est une vaccination anti Eagle Claw supplémentaire : "tout s'est bien passé, messieurs-dames, à part ce "petit incident" négligeable".

En somme, pour Schmidle et le Pentagone, il ne s'est rien passé de très grave là-bas ; pas de perte humaine ni de matériel. Les américains viennent juste de révéler aux Chinois les matériaux qu'ils utilisent pour faire leurs hélicoptères "invisibles", et le type de peinture qui revêt leur meilleur chasseur furtif, mais ce n'était donc pas grave... car aucun commando n'était mort ou même blessé, même avec un hélicoptère ayant fait la culbute au dessus d'un mur de 5 mètres de haut. C'est de l'ordre de la mission miraculeuse, ce raid ! 

Demain nous continuerons cet incroyable récit, si vous le voulez bien, tant il fourmille de contre-indications, devenues, je l'ai dit, seule parole officielle depuis août 2011, date de sa mise en ligne.

PS : pour ceux qui ne se seraient pas rendus compte qu'il s'agît d'un dossier complet, réparti sur plusieurs épisodes, je rappelle les précédents ici :

 

1) http://www.agoravox.fr/tribune-libr...

2) http://www.agoravox.fr/tribune-libr...

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12) http://www.agoravox.fr/tribune-libr...

13) http://www.agoravox.fr/tribune-libr...

 

(*) le vocable entraînera toute une littérature sur la question, telle celle de John Weisman dont le New-York Times se sentira oblié de dire que"nous ne saurons certainement jamais la vérité exacte sur la manière dont Oussama Ben Laden a été traqué, puis exécuté au Pakistan. Mais le récit de John Weisman est certainement ce qui s'en approche le plus" .... encore une autre version de l'affaire !! Plus étonnant encore, aux Etats-Unis, le livre s'appelle "KBL : Kill Bin Laden" et a comme sous titre "A novel based on tue events". L'auteur précisant en exergue que "Some truths are better told in fiction" (certaines vérités sont mieux dites dans une fiction)... Ben tiens, bien sûr, serait-on tenté d'ajouter... dans une critique de l'ouvrage, on trouvera cette perle : "en outre, je crois que M. Weisman a fait un excellent travail quand il a dépeint Barack Obama comme le "monstre égocentrique contrôlé" qu'il est. Je ne sais pas si telle était son intention, mais il est devenu très clair que cette mission ne va pas en rester là avec cet argument convaincant d'un analyste de la CIA envers Obama." En fait, le subtil Weisman argumente dans le fait que la version officielle étant selon lui déjà une fiction, la sienne se tient tout autant !"Il ya beaucoup de propagande politique sur Neptune Spear : la Maison-Blanche a sa propre version. Les opérateurs ont fait comme ça, et la CIA a fait comme ça. Il y avait tellement de comptes contradictoires qui ont parlé à des sources à la fois dans l'armée, dans la communauté du renseignement, et chez les agents politiques, j'ai décidé que la meilleure façon d'en parler était une fiction. L'essentiel de ce qu'ils m'ont tous dit est que j'avais réussi à m' approcher de la vérité en faisant de la fiction, qui est tout aussi importante, et j'ai obtenu beaucoup plus d'aide de cette façon". Weisman répétera pourtant les leit-motivs offciciels déjà entendus, tels que le fait qu'en 2010, par exemple les SEALs ont conduit 1700 missions contre des HVTs (High Value Targets ?) Avec un taux élevé de réussite, ajoutera-t-il. Remarquez, en ce cas, cela signifie aussi que l'hypothèse comme quoi il s'agissait d'une mission exceptionnelle s'effondre : d'autres "HVT" ont dû avoir droit au même traitement... plus discretès, et avec les mêmes moyens engagés. La mort supposée de Ben Laden est une mise en scène.

(**) Le texte est plus tardif que celui de Schmidle, il est paru le 6 novembre 2011. Ecrit par un fanatique (un peu frappé, c'est lui à gauche, ci-dessous, en photo !) des Seals, il est pire encore (et encore plus contradictoire !). "Le premier indice de la mission est venu en janvier de l'année dernière lorsque le commandant de l'équipe a été convoquée à une réunion au siège du commandement interarmées des opérations spéciales. La réunion s'est tenue dans un bunker insonorisé trois étages en sous-sol avec son patron, l'amiral William McRaven, et un agent de la CIA. Ils lui ont dit qu'une villa fortifiée au Pakistan avait été sous surveillance depuis une paire de semaines. Ils étaient certains qu'une personne de grande valeur était à l'intérieur et avait besoin d'un plan à présenter au président (Amusant, car la thèse d'un autre que Ben Laden tient aussi, alors !). Ce devait être quelqu'un d'important. "Alors est-ce Bert ou Ernie ?" At-il demandé. Des Seals ont donné des surnoms pour Ben Laden et son adjoint Ayman al-Zawahir, ce sont des références aux deux Muppets dans Sesame Street, un grand et mince et l'autre gros et court (ici, vous connaissez bien le second !). « Nous avons une empreinte vocale », a déclaré l'agent de la CIA, « et nous sommes 60% ou 70% certain que c'est notre gars." McRaven a ajouté qu'un satellite de reconnaissance avait mesuré l'ombre de la cible. Autour de six pieds". Le coup de l'ombre mesurée avait déjà été faite il y a bien longtemps avec une image de Ben Laden saisie par un Predator à la ferme de Tarnak en 2000 : cela fait vieille rengaine ressortie avec les fameux "6 foot 4" de Ben Laden.

"Lorsque McRaven ajouté qu'ils utiliseraient des hélicoptères Hawk Ghost, le chef d'équipe avait eu un doute. "Ce sont les plus avancés, des hélicoptères furtifs sophistiqués jamais produits, a déclaré Pfarrer. "Ils sont conservés dans des hangars fermés et peuvent voler si calmement que nous appelons cela le « mode silencieux »."Au cours des deux mois suivants un plan a été ourdi. Une maquette du composé a été construit au Tall Pines, une installation armée dans une forêt domaniale, quelque part dans l'est des USA (pour d'autres c'est en plein Nevada qu'a été construit le décor). Quatre satellites de reconnaissance ont été placés en orbite par rapport à la villa, pour renvoyer la vidéo et intercepter des communications (ça fait un peu beaucoup ces changements d'orbite de satellites, voilà une cible qui revient cher !). Une haute silhouette qui a été vue monter et descendre a été surnommée "la Pacer" (ce fut une voiture à part qui ne s'est pas bien vendue)Obama a donné le feu vert et l'quipe de la Seal Team 6, connue sous le nom de "Jedi", a été déployée en Afghanistan. La Maison Blanche a annulé ses projets pour assurer la couverture aérienne utilisant des avions de chasse, craignant ce qui pourrait compromettre les relations avec le Pakistan. L'envoi des Ghosts Hawk sans couverture aérienne a été considéré comme trop risqué de sorte que les Seals ont dû utiliser des Stealth Hawks (furtifs) plus âgés (c'est assez incompréhensible comme phrase, avec le distingo Stealth-Ghost !). Un avion Prowler de guerre électronique de l'USS Carl Vinson support a été utilisé pour brouiller la couverture radar du Pakistan et créer des cibles leurres (...). Ça c'est la routine, dirons-nous.

"L'Opération Spear Neptune a été initialement prévue pour le avril 30, mais le mauvais temps l'a retardée jusqu'au 1er mai, une nuit sans lune (et un quartier dans le noir à Abbottabad !). Les commandos ont volé sur deux Hawks furtifs, nom de code Razor 1 et 2, suivie par deux hélicoptères Chinook cinq minutes de retard, appelés "Bird Command" et "Gun Platform". A bord, chaque Seal s'est revêtu d'un gilet pare-balles corps et de lunettes de vision nocturne et s'est équipé de tirs laser, de radios et de fusils M4. Ils s'attendaient à trouver jusqu'à 30 personnes dans la maison principale, y compris Ben Laden et à ses trois épouses, deux fils, Khalid et Hamza, son courrier, Abou Ahmed al-Koweïti, quatre gardes du corps et un certain nombre d'enfants (A noter que comme le texte est plus TARDIF, on dénombre TROIS épouses et non DEUX comme chez Schmidle). A 56 minutes après minuit la villa est entrée en vue et le code "Palm Beach" a signalé que l'atterrissage devait se faire dans  trois minutes (les codes sont là pour faire plus "militaire", c'est évident !). Razor 1 volait au-dessus de la maison principale, un bâtiment de trois étages où Ben Laden vivait à l'étage supérieur. Douze Seals ont descendu le long d'une corde double de 5-6 pieds (2 m ? ) sur le toit, puis ont sauté sur un patio au troisième étage, où ils mis des coups de pied dans les fenêtres et sont entrés (l'auteur du récit a trop regardé les Marines en tournée d'inspection en Afghanistan !). La première personne que les Sceals ont rencontré était une femme terrifiée, la troisième épouse de Ben Laden, Et Khairya, qui a couru dans la salle. Aveuglé par une lumière stroboscopique blanc brûlante qui brillait sur elle, elle est tombée en arrière. Le Seal l'a attrapée par le bras et la jetée au sol. La chambre de Ben Laden était le long d'une pièce. La porte s'est ouverte, il a sauté dehors puis a reclaqué la porte. 

"Geronimo, Geronimo, Geronimo," par signal radio le Seal a signifié qu'il avait "les yeux sur la cible". Dans le même temps la lumière est venue de l'étage inférieur et le fils de Ben Laden Khalid est arrivé en courant les escaliers vers les Seals. Il a été abattu. Deux coups de pied ont été donnés dans la porte par les Seals. La pièce, ils 'en souviendra plus tard, "sentait les vieux vêtements, comme une chambre d'hôtes dans une maison de grand-mère". A l'intérieur était le leader d'Al-Qaïda et sa plus jeune épouse, Amal, qui criait comme il l'a poussée devant lui (c'est à nouveau la théorie du Ben Laden pleutre faisant de sa femme un bouclier humain)." Non, non, ne faites pas cela !" A-t-elle crié alors que son mari atteignait à travers le large lit (king-size) son fusil d'assaut AK-47" (on remarquera que l'épouse parle soudainement américain). "Les Seals ont réagi instantanément, en tirant dans la même seconde.Une balle s'enfonçant dans le matelas. L'autre, visant à la tête de Ben Laden, et Amal dans le mollet. Comme sa main atteignait l'arme à feu, ils ont chacun tiré à nouveau : un coup a frappé son sternum, l'autre son crâne, le tuant instantanément et lui arrachant l'arrière de sa tête (il y a confusion, nettement, sur le nombre de tirs et surtout le fait que Ben Laden ait été armé, ce qui a été infirmé pourtant assez vite une fois le raid passé).Pendant ce temps Razor 2 avait pris position dans la maison d'hôtes, une maison basse, plutôt en forme de boîte à chaussures où le messager de Ben Laden, >Al-Koweiti et son frère vivaient. Alors que l'hélicoptère approchait, une porte s'ouvrit et deux hommes sont apparu, en agitant un AK-47. L'un d'eux était Al- Koweïti. Dans la nuit sans lune, il ne pouvait rien voir et a levé son fusil, tirant des balles sauvagement dans tous les sens. .Il ne voyait pas le Hawk furtif. Quelqu'un a crié, "sur lui Bust !", Et un sniper a tiré deux coups de feu. Al-Koweïti a été tué, comme l'a été la personne derrière lui, qui s'est avéré être son épouse". Epouse dont le corps ne figure pas sur les clichés forunis par les pakistanais.

Également à bord de l'hélicoptère était un agent de la CIA, un Pakistanais-Américain qui agissait comme interprète, et un chien renifleur appelé "Karo", qui portait un gilet pare-balles et des lunettes de chien (oui, c'est l'équipement standard de la brigade canine !). En deux minutes des Seals de Razor 2 avait franchi la porte et emmené des femmes et des enfants. Ils ont ensuite couru vers la maison principale et sont entrés à partir du rez de chaussée, pour effectuer la vérification des pièces. Un des gardes du corps de Ben Laden a tenté de les atteindre avec son AK-47. Les Seals lui a tiré dessus à deux reprises et il a basculé".Ce récit est le seul a parler de gardes du corps pour Ben Laden. Il n'y a aucune indication pour savoir si c'est l'un des corps photographiés par la police pakistanaise.

"Cinq minutes après l'opération, le Chinook a atterri en dehors de la de la villa, en amenant le commandant et plus d'hommes. Ils ont traversé le mur d'enceinte et se sont précipités avec le commandant au troisième étage, où le corps de Ben Laden était sur au sol, le visage vers le haut. Des photographies ont été prises, et le commandant a appelé sur son téléphone satellite le siège de Washington avec les mots : « Geronimo Echo KIA" - l'ennemi Ben Laden a été tué au combat. (ah tiens, on réutilise le célèbre mot, mais son utilisation est radicalement différente de celle qu'en avait fait Schmilde). « Ce fut la première fois que la Maison Blanche apprenait qu'il était mort et on était probablement à 20 minutes du début du raid", a déclaré Pfarrer (le raid aurait duré 40 minutes....). Le gros hic du récit, c'est que le texte commençait par ces phrases : "Oussama Ben Laden a été tué dans les premières 90 secondes de l'atterrissage des Navy Seals US dans sa villa et non après une fusillade prolongée, selon les premiers récits des hommes qui ont mené le raid. L'opération était si clinique que seulement 12 balles ont été tirées"... quelque part notre homme ment, donc. Un de plus ! Les deux, c'est à noter on essentiellement un problème de timing avec l'opération !

"Un échantillon d'ADN de Ben Laden a été pris et le corps a été mis en sac. Ils ont gardé son fusil. Il est maintenant monté sur le mur de leur salle d'équipe, à leur siège à Virginia Beach, Virginie, aux côtés de photographies d'une douzaine de collègues tués dans l'action au cours des 20 dernières années (ce n'est donc pas difficile à aller vérifer !!!). À ce stade, les choses ont commencé à aller mal. Razor 1 a décollé mais la top secrète “green unit” qui contrôle l'électronique a failli. L'appareil est parti en vrille et s'est écrasé la queue la première dans la villa. Les Seals étaient inquiets, pensant qu'il avait été abattu, et plusieurs se sont précipités vers l'épave. L'équipage est descendu, secoué mais indemne" (c'est encore une fois le coup du désastre sans blessés !!!). "Le commandant leur a ordonné de détruire Razor 2, de retirer la "green unity", de briser l'avionique. Ils ont ensuite déposé des charges explosives. Ils ont chargé le corps de Ben Laden sur le Chinook avec les objets recueillis dans des sacs poubelles en plastique et se sont dirigés vers l'USS Carl Vinson. Comme ils s'envolèrent, ils ont fait sauter Razor 2. Toute l'opération avait pris 38 minutes (ah on revient au timing initial !).

Mais l'auteur en veut à ceux qui ont colporté l'idée du crash d'entrée, visiblement : "les officiels du matin suivant de la Maison Blanche ont annoncé que l'hélicoptère s'était écrasé comme il est arrivé, ce qui a obligé Les Sceals d'envisager autre chose que d'entrer sur le toit. Une photographie de la salle de situation a montré Hillary Clinton, la secrétaire d'État, avec sa main sur la bouche, en état de choc. Pourquoi cela se serait-il si mal passé ? Ce qu'ils observaient était la vidéo en direct, mais elle était tournée à partir de 20 000 pieds par un drone faisant des cercles et relayé la scène en temps réel à la Maison Blanche et pour Leon Panetta, le directeur de la CIA, à Langley. Les Seals ne portaient pas de caméras sur les casques, et ceux qui regardent à Washington n'avait aucune idée de ce qui se passait à l'intérieur des bâtiments."Ils ne comprennent pas notre terminologie, ainsi quand quelqu'un dit que l'hélicoptère "d'insertion" s'est écrasé, ils ont supposé que cela signifiait à l'entrée », a déclaré Pfarrer(L'explication est très tirée par les cheveux, ce qui indiquent bien que la thèse du crash d'entrée continue, ici plus de 6 mois après, à empoisonner la mission !). Ce qui a rendu furieux les Seals selon Pfarrer, c'était la description du raid comme une mission pour tuer. « J'ai été un Seal pendant 30 ans et je n'ai jamais entendu de mission pour tuer" ", a-t-il dit. « C'est un mot de Beltway (un journaliste interne à Washington). Si c'était une mission pour vous n'avez pas besoin d'une équipe des Seal Team 6 ; vous avez besoin d'une boîte de grenades à main ". Le grand défenseur des commandos ne veut pas que "ses" hommes soit assimilés à de simples robots volants, comme les drones, tout simplement. Les Navy Seals sont pourtant dressés pour tuer et non pour aller porter des fleurs au fugitif le plus recherché au monde.

A noter que dans cette version, présentée dans le Daily Mail le 7 novembre 2011, l'auteur (*) s'en prenait une nouvelle fois à Obama et son dilettantisme supposé, en en faisant un joueur de golf à 20 minutes à peine juste avant le début de l'opération. Ce qui peut paraître plus surprenant mais ce qui semble bien avoir été le cas. Mais il fallait bien briser la propagande gouvernementale autour de la scène célèbre désormais de la réunion tendue de toute l'équipe de Washington pendant l'assaut. L'image de l'auteur de ce second texte ridicule révélant un profil de mariole complet, déguisé en taliban d'opérette, en comparaison (c'est celui figurant en tête de l'extrait !).

Nota ; Pfarrer se fera "démonter" en beauté par l'excellent Wired : "pourtant, il y a de bonnes raisons de douter de Pfarrer. L'auteur affirme que son livre est basé sur des entretiens avec les Seals qui étaient sur ​​le raid de Ben Laden. Mais le Pentagone prétend pas SEALs aient parlé à Pfarrer. Et quelques-unes des spécifications techniques que Pfarrer cite pour les hélicoptères furtifs ne semblent pas plausibles. Laissant de côté l'exagération de l'auteur de la capacité des hélicoptères pour échapper à la détection - les grandes pales tournantes sont « invisible au radar" dit-il-, il décrit que le Hawk furtif transportait 20 personnes dans la cabine. C'est peu probable, compte tenu du poids ajouté par les modifications de furtivité. Enfin, ce détail insignifiant : Pfarrer affrime qu'un avion C-5 a livré les hélicoptères de haute technologie à l'aérodrome de l'OTAN à Jalalabad. Mais la piste de cette installation est probablement trop courte et étroite pour le géant C-5, le plus grand avion de transport en Amérique. En décembre, la Force aérienne a annoncé le premier débarquement d'un plus petite C-17 à Jalalabad. Si un toucher le sol de C-17 garantit un communiqué de presse, vous pouvez en toute sécurité parier qu'aucun C-5 n'a fait de visite - porteur d'hélicoptères secrets ou non."

PS : après avoir quitté les Seals ; Pfarrer est devenu... scénariste d'Hollywood !

"Après avoir quitté l'armée, Pfarrer a entrepris une carrière en tant que scénariste à Hollywood. Ses crédits de film incluent l'écriture, la mise enscène et le travail de production dans les films "Navy SEALs", "Darkman", et "Hard Target". Pfarrer a été le scénariste de "The Jackal". Ses scénarios "Virus" et "Red Planet" ont également été l'objet de films. Il est un écrivain non crédité sur les films "Arlington", "Second Nature", "Sudden Impact" (le 4eme de la série des Dirty Harry chez Clint Eastwood) et "Green Hornet"".Le scénatio de Second Nature est intéressant à la vue de ce qu'il raconte aujourd'hui  : "les apparences sont trompeuses pour Sam Kane qui se remet d'un accident d'avion dans lequel toute sa famille a péri. Durant sa rééducation, il réalise qu'il a travaillé comme tueur pour le compte d'une agence secrète. Son patron souhaite lui confier une nouvelle mission : assassiner un leader politique. Mais quand il se révèle incapable de mener à bien sa mission, c'est lui qui devient la cible des assassins". "Il est l'auteur / créateur de six romans graphiques pour Dark Horse Comics, et a écrit et produit deux vidéos interactives "Flash Traffic" et "Silent Steel" tant pour Tsunami Media. Pfarrer a été très actif dans l'effort de 2004 à rappeler à la Guild of America Writer que son président Charles Hollande, avait prétendu à tort d'être un ancien combattant blessé au combat et un officier de renseignement, ainsi qu'un Green Beret. Hollande a finalement démissionné sous le feu des critiques. Le roman best-seller autobiographique de Pfarrer , Warrior Soul, The Memoir of a Navy SEAL, a été publié en 2004. Son premier roman publié, Killing Che, la été en 2007. Pfarrer est l'auteur du controversé livre 2011 SEAL Target Geronimo : The Inside Story of the Mission to Kill Osama bin Laden", un Best Seller du Du New York Times". Le scénario de la mort d'Oussama Ben Laden ne devrait pas poser problème à Hollywood, visiblement !

(**) As-Sahab, décrit par ce fêlé de Jack Idema !!! 

http://www.agoravox.fr/tribune-libr...

lire aussi à ce propos :

les deux articles sur Jack Idema :

 
-l'autre cas similaire, mort en Belgique Philip Sessarego :
 
-sur le cas de Dale Stoffel :
 
-un dossier bien documenté sur Idema est lisible ici :
 
-un autre bon dossier est celui réalisé par Democracy Now, qui fait d'Idema une marionnette manipulée par les miltaires US, notamment via le général William "Jerry" Boykin, un faucon prônant l'usage de la Bible dans l'armée. Idema, selon Democracy Now, Idema n'était qu'un des pions de la "Guerre à la terreur" promue par G.W.Bush. Dans une des vidéos montrée par Idema lors de son procès, on le voyait directement parler au téléphone à deux reprises à l'un des assistants de Boykin, Jorge Shim ; révèle Democracy Now ! Shim, le "superviseur" de Boykin, dans une des conversations, affirmera à Idema : "Nous avons passé toutes vos informations à deux divisions du Pentagone". Le superviseur ajoutant alors : "Nous avons essayé de protéger notre patron .... Nous essayons de mettre un mur coupe-feu entre vos efforts et lui." On ne pouvait être plus clair !
 
l'étonnante page du Guide du Routard sur Peshawar :
 
Nota : Le 13 janvier 2006, la CIA révélait que la toute première cassette signée As Sahab avait comme sujet l'attaque de drone de Damadola, sur une réunion prétendue de leaders d'Al-Qaida. Ce n'est pas un hasard (nous reparlerons plus loin de cette attaque de 4 Predators).

Date de création : 14/09/2012 @ 17:00
Dernière modification : 14/09/2012 @ 17:00
Catégorie : Dossier Ben Laden


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Surtout ne pensez pas qu'une biographie est réservée aux personnages politiques connus, aux grands sportifs, aux stars qui font la une des médias. Tout le monde a une vie intéressante. Il suffit de bien la raconter. JE SUIS Là POUR VOUS AIDER !
 
Site
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Auteur Victor Ojeda
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**** Guatanamo ****
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****** Les 2 Tours *******
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*** Bush et complices ***
**** 11 Setptembre ****
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Parents, grands-parents, vous avez rêvé depuis longtemps d’écrire votre biographie, votre livre de vie, mais vous ne saviez pas trop comment vous y prendre, car vous voulez retrouver vos racines, laisser votre trace à vos enfants et petits-enfants. Sachez et soyez persuadés que votre vie mérite d'être racontée.
Enfants, petits-enfants, vous voulez faire un cadeau original, inoubliable, inestimable à vos parents, grands-parents. Voilà le cadeau qui les touchera et qu’ils apprécieront le plus.
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